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Pour 2018 bien sûr, toute l’équipe de N3D vous souhaite le meilleur : la joie, la santé, l’amour… et des marchés florissants, avec point trop de volatilité et des rendements à la hauteur.

Dans ce domaine, beaucoup a déjà été dit par les analystes, économistes, prévisionnistes… et nous ne nous risquerons pas à l’exercice des augures. Nous rangeant à l’avis de Pierre Dac qui estimait que « les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir », nous avons décidé d’accompagner nos vœux de début d’année de quelques lectures réalisées pendant les fêtes.

Si vous pensez que c’est en se penchant le passé qu’on comprend le présent et l’avenir, alors pas de doute, « Sapiens, une brève histoire de l’humanité » de Yuval Harari a été écrit pour vous : quelque 500 pages pour comprendre comment sapiens a laissé Neandertal sur le bord du chemin, comment le chiffre, l’écriture et le concept sont venus aux hommes. Et comment 30.000 années d’hominisation nous ont fait ce que nous sommes aujourd’hui. Ça se lit comme un roman, et d’ailleurs c’est le roman de l’espèce humaine.

Plus prospectif, « Le monde en 2025 vu par la CIA, le paradoxe du progrès » est un travail collectif conduit par la fameuse agence américaine qui a pour l’occasion interrogé historiens, sociologues, économistes, anthropologues… Comment s’établirons les rapports de forces dans une vingtaine d’années, au niveau des régions et des Etats mais aussi entre puissances publiques et forces privées, entre religions et idéologies, entre technologies et environnement. Pas de révélations et de science-fiction, mais beaucoup de questions et de pistes.

Fondées sur notre quotidien, les contributions de « L’âge de la régression » apportent des éclairages de penseurs occidentaux mais aussi d’autres régions du monde, comme l’Indien Pankaj Mishra ou l’Allemand Olivier Nachtwey (« La dé-civilisation, sur les tendances régressives à l’œuvre dans les sociétés occidentales »). Sans sombrer dans le déclinisme ou l’auto-flagellation, on comprend à quel point le centre de gravité du monde s’est déplacé…

Un dernier, pour le plaisir, un cadeau de Noël dévoré en 2 nuits, « Le gang des rêves » de Luca di Fulvio. Une épopée de 700 pages au souffle long à recommander à tous ceux qui ont aimé « L’amie prodigieuse ».

Allez, on vous le dit : Bonne année 2018 !

fl/ef