Le patron d’Eurizon en France plaide pour une gestion de convictions et d’engagement.
Environnement : D’où viendront les prochains risques ?
Le contexte n’est pas très encourageant : j’ai peur d’une dégradation entre les Etats-Unis et la Chine, l’enjeu n’est pas que économique mais aussi géostratégique… On est vraiment dans l’antithèse de « La fin de l’histoire » de Francis Fukuyama.
Maison : La signature d’Eurizon, c’est quoi ?
Elle est double.
Eurizon est très connu sur son marché d’origine, l’Italie. C’est une filiale d’Intesa Sanpaolo et le deuxième gérant en termes d’encours.
Et en même temps, c’est un challenger en Europe, avec de belles perspectives car nous avons de bons produits.
Métier : A quoi reconnait-on un bon gérant ?
Sans doute à la passion qu’il met dans sa gestion. Les gérants qui ne m’ont jamais déçu sont ceux qui ont des convictions et une grande exigence intellectuelle.
Perso : Votre plus bel investissement ?
Il n’a pas été financier, c’est tout le temps que j’ai passé à apprendre des langues étrangères : c’est un véritable actif immatériel mais avec une énorme valeur.