Qu’est-ce qui a fait le succès de H2O ? Les attentes des investisseurs à l’égard de la maison ? Les points forts… et les points à surveiller. Une plongée exclusive dans les coulisses de H2O.
Derrière toute grande réussite se cachent un projet, une vision, et de l’énergie. Et aussi il faut bien le dire la capacité à mobiliser les hommes pour les faire œuvrer dans l’esprit du fondateur.
C’est ce qui a fait le succès, que l’on connait, de H2O au fil des années : une bonne part d’audace, de la créativité. Et un souci constant du service apporté aux clients, qu’il s’agisse de gros investisseurs ou de petits poissons.
Bien sûr parfois il peut y avoir des couacs, comme un coassement au milieu d’un ballet bien orchestré, comme une fausse note qui rompt l’harmonie. Mais cela fait-il perdre le fil de la mélodie ?
Tout démarre en 1987 lorsque le fondateur de H20, Charles Gérard, a l’idée de lancer une activité nautique. A Saint Jean de Losne, en Cote d’Or, il existe un port adjacent à la Saône excavé au cours du XIXème siècle mais qui n’a jamais réellement été mis en service.
La ville a toujours été un site fluvial important, à la jonction entre la Saône, le Doubs, le canal de Bourgogne, le canal du Rhône au Rhin, le canal entre Champagne et Bourgogne et un peu plus bas le canal du Centre.
Avec une telle localisation, Charles Gérard a l’intuition qu’il y a une carte à jouer.
Au fonds du début se sont ajoutés la maintenance, une véritable activité portuaire à St Jean de Losne mais aussi à Auxonne…
« Notre entreprise n'a jamais cessé d'évoluer pour répondre aux besoins précis des plaisanciers français et étrangers : vente de bateaux, entretien et réparation, amarrage à flot et à sec, magasin d'accastillage » explique Max Gérard qui est maintenant aux commandes de l’entreprise.
Et progressivement tous les services attendus des plaisanciers : maintenance et réparation, remorquage, travaux de peinture ou de soudure…
Avec une équipe de pas moins de 50 personnes, dont Gérard Lebeau au support clients. C’est lui qui est en charge des prises en main.
Et puis, il y a Nicolas aux relations partenaires…
Alors bien sûr, il y a quelques bémols, comme ces algues envahissantes qu'il faut faucarder semaine après semaine…
Mais cela n’enlève rien à la poésie du lieu…