Comment redonner le goût du risque ?
Cette question est particulièrement importante pour nous tous, c’est mon mandat depuis 2010 quand on m’a recruté. A l’époque le mot UC était un gros mot. Après la crise de 2008, le terme UC a été pudiquement remplacé par « diversification »… En 2010 le taux global d’UC dans les contrats des 3 réseaux était de 14%, aujourd’hui on est à 45%.
Comment on a fait ? D’abord on a fait un mea culpa auprès des forces de vente en reconnaissant là où nous n’avions pas été bons, au niveau de la communication comme au niveau des produits, les produits Rosenberg avaient laissé quelques stigmates. Parallèlement on a mis en place une équipe pour accompagner les réseaux sur 3 axes :
Avec plus de communication, de reporting, de transparence,
En évoluant vers une architecture ouverte alors que jusqu’à là on ne proposait que des produits, maison. A l’époque, ma tête a été mise à prix chez AXA IM.
En allant à la rencontre des réseaux avec des roadshow, de l’éducation et de la pédagogie
Je crois que nous sommes contents des résultats. Mais le plus important, c’est de toujours garder une certaine humilité, savoir reconnaitre auprès de nos distributeurs qu’on n’a pas toujours été très bon.
Sébastien Vuillaume, Directeur du développement d’AXA Private Management