Le partenariat est assumé, le propos est clair : « nous rapprocher de marques qui nous ressemblent » explique Marie Cheval, Directrice générale de Boursorama pour caractériser l’accord légèrement inattendu conclu entre la banque en ligne et le site spécialisé dans le co-voiturage.
Qu’est-ce que les 2 plateformes ont en commun ? Beaucoup. Une clientèle pas nécessairement toujours très jeune mais pas réfractaire à l’égard du monde digital. Appréciant un accès dématérialisé aux prestations, la simplicité et la lisibilité du service, et la souplesse d’utilisation.
L’accord lui-même est relativement classique en matière de co-marketing : les utilisateurs Blablacar bénéficient d’un accès gratuit à l’ensemble des produits et services proposés par Boursorama. En outre, pour toute ouverture d’un compte courant le co-voitureur reçoit 50 euros ; et éventuellement 150 euros en cas d’achat d’une carte bancaire et d’ouverture d’un compte sur livret.
Bien sûr, il y a quelques conditions… Les 150 euros sont débloqués par tranche de 15 euros par co-voiturage, il convient de régler son co-voiturage avec sa carte siglée Boursorama, et de son côté le conducteur doit recevoir le paiement sur un compte de la maison.
La banque accède donc à la clientèle de Blablacar composée d’un tiers de personnes âgées de 18 à 25 ans mais aussi d’un tiers âgé de plus de 35 ans. Quoi qu’il en soit, l’opération est astucieuse et illustre bien les initiatives prises par les banques, soit pour élargir leurs bases de services en allant par exemple vers les produits d’assurance, soit pour surfer sur « la vague digitale ».
Sandra | Frédéric |
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D’aucuns trouveront l’attelage formé par ce partenariat Boursorama-Blablacar inattendu, voire « contre-nature » tant on a l’habitude d’associer au monde de la banque des images de sérieux, de sobriété, et même une touche d’humeur compassée… Reste que l’initiative est astucieuse, et qu’elle sera sans doute fructueuse.
SL/FL/VM