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Après « La malédiction du chat hongrois », les stratèges d’Oddo Meriten incitent les investisseurs à mater leurs peurs.

« Rarement l’analyse entre la situation de l’économie mondiale telle que les données économiques la mesurent et telle que les marchés la perçoivent aura autant divergé. Les Etats-Unis sont au plein-emploi et l’économie en haut de cycle, la zone euro « accélère lentement » et la Chine poursuit son ralentissement sans pour autant s’effondrer. Rien qui ne ressemble à une économie mondiale sur le point de rentrer en récession.

À l’inverse, le marché a abordé 2016 avec un pessimisme extrême, causé par la triple incertitude du pétrole, de la Chine, et du découplage des politiques monétaires des banques centrales. Après une chute spectaculaire à cette période de l’année, le marché s’est un peu redressé. Que faire aujourd’hui ? Acheter pour profiter de valorisations qui sont meilleur marché ou vendre en anticipation d’une détérioration des données macro-économiques à venir ?

  • Les résultats des entreprises ont été, en grande partie, publiés.

S’ils déçoivent un peu aux Etats-Unis, ils restent bien orientés en Europe.

[…]

  • Les taux de défaut des entreprises européennes restent très limités.

Ils sont inférieurs à 3% alors que le drift ratio (upgrade moins downgrade/nombre d’émetteurs notés sur 12 mois) est à la hausse. En somme les agences de rating soulignent l’amélioration des fondamentaux des sociétés européennes.

[…]

  • Les marchés émergents

Les valorisations commencent à être attractives, avec des éléments microéconomiques qui montrent quelques signes positifs (en terme de ventes notamment, dévaluations aidant).

[…]

  • Des risques à considérer mais des opportunités à saisir

[…]

Aujourd’hui un portefeuille investi à 30% sur des actifs risqués couplés à des obligations souveraines longues (plutôt américaines) et complétés par une poche de liquidités semble être un bon positionnement pour profiter sereinement d’un éventuel rebond. Il faut à nouveau s’intéresser aux obligations à haut rendement européennes dont les niveaux de valorisation sont attrayants ».

Nicolas Chaput, Global CEO & co-CIO Oddo Meriten AM & Laurent Denize, Global Co-CIO Oddo Meriten AM

Pour lire l’intégralité de la note d’Oddo, cliquez ICI.

FL/SL