Crowdfunding, l’exubérance

C’est un signe, l’ORIAS (Registre unique des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance) qui est le point de passage obligé en France des professionnels de la finance, dresse un panorama du financement participatif dans l’Hexagone.

Cette synthèse a été réalisée à l’occasion des 3èmes Assises de la finance participative organisées par la FPF qui se tiendront la semaine prochaine, mardi 29 mars.

Il apparaît qu’après une forte croissance à partir de l’automne 2014, le nombre d’opérateurs en matière de financement participatif marque le pas. A mi-mars 2016, on dénombrait 31 plateformes ayant le statut de CIP¹ (Conseiller en Investissement Participatif) dont 26 seulement effectivement opérationnelles. Les CIP permettent d’investir en titres (actions ou obligations), en cela ils sont régulés par l’AFM.

Parallèlement, 58 plateformes ont le statut d’IFP (Intermédiaire en Investissement Participatif) et relèvent de l’ACPR².

Comme sur tout nouveau marché, on est sur une période de « mashroning » explique un professionnel des Fintech : « les initiatives se multiplient, les plateformes apparaissent comme des champignons. Mais ce pullulement va se décanter de lui-même et d’ici 24 à 26 mois il ne devrait plus rester qu’une poignée de noms dans le secteur ». Bref, le scénario classique des Fintech : beaucoup d’appelés et peu d’élus.