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Le risque de liquidité des marchés actions est aujourd’hui bien connu et appréhendé par les opérateurs. Mais qu’en est-il de ce risque sur les marchés obligataires ? Natixis AM décrypte les tenants et aboutissants de celui-ci dans sa note « Idees Fixed Income » de ce mois.

La société de gestion relève tout d’abord que malgré les politiques monétaires accommandantes, tant en Europe qu’outre Atlantique, la liquidité des marchés financiers semble s’être détériorée : « il devient difficile d’exécuter des ordres importants sans influencer les prix, ce qui encourage les participants au marché à diviser leurs ordres. »

L’enquête de la BCE sur le quatrième trimestre 2015 démontre par ailleurs que la liquidité des marchés sur lesquels la banque est intervenue a fortement baissé.

Natixis AM explique cette diminution de la liquidité par diverses raisons, dont l’impact de nouvelles réglementations sur « la liquidité des portefeuilles de négociation des banques, des marchés de prêts emprunts de titres et de repos, sur le fonctionnement des marchés d’instruments dérivés ».

Une diminution qui n’est pas sans conséquence sur les gestions qui doivent désormais intégrer davantage ce risque : « de façon générale, une diminution de la liquidité limite l’efficience du marché en augmentant le coût de financement ou en forçant des liquidations de positions. »

La société de gestion met d’ailleurs en avant le Swing pricing qui fait désormais partie « des nouvelles pratiques de valorisations des fonds » afin de protéger « la performance globale du portefeuille (d’un fonds) au bénéfice des investisseurs existants ».

Pour lire l’intégralité de l’étude, cliquez ICI.

SL/FL