Depuis le début de l’année, le baril a enregistré une hausse pour atteindre aujourd’hui près de 46 dollars (Brent). Cette hausse du brut annoncerait-elle un redressement pérenne du cours du pétrole ?
Tandis que l’Iran souhaite retrouver son niveau de production d’antan, en augmentant celle-ci de 500.000 barils/jour d’ici fin 2017, aux États-Unis la tendance est à la baisse.
Une baisse de production qui semble être positive pour le marché selon la maison de gestion Candriam. Le marché devrait ainsi pouvoir retrouver un certain équilibre etatteindre une stabilisation des cours.
La baisse est aujourd’hui chiffrée à environ 630.000 barils par jour. La production devrait atteindre d’ici le troisième trimestre 2016 quelque 8,5 millions de barils/jour ; soit l’équivalent du niveau de production de pétrole des États Unis à la mi 2014.
L’Amérique latine devrait elle aussi suivre la tendance compte tenue de la réduction des investissements et des sites de production.
Parallèlement à cela, Candriam anticipe une hausse de la demande avec environ 1 million de barils par jour supplémentaire pour 2016.
Ainsi, « face à la baisse de la production des Etats-Unis, les déséquilibres devraient disparaître au 3ème trimestre 2016 et le cours du pétrole devrait se stabiliser aux alentours de ses niveaux actuels ».
Lorsque l’on regarde les contrats sur le Brent à échéance de juillet, aout et septembre 2016, on constate que les cours sont à peu près équivalents et que les marchés anticipent eux aussi cette stabilisation.
Notons tout de même que cette stabilisation n’est possible que si l’Arabie saoudite ne change pas de politique de production.
SL/FL