Guy Marty, Directeur général de l’IEIF, fait le bilan du marché immobilier de 2015 et analyse son évolution pour 2016.
Bilan de l’année 2015 (0.30)
Les SCPI ont collecté 5 milliards d’euros.
Les OPCI ont collecté 2,5 milliards d’euros.
Un engouement fort de la part des clients et des conseillers pour les SCPI et OPCI qui ont collecté, à eux deux, en 2015, l’équivalent de la collecte de 1988 (1.39).
Les risques liés à l’engouement des investisseurs pour les SCPI et OPCI (3.50)
La relative faiblesse de la collecte des OPCI et SCPI grand public qui ne représente que 15% de celle des institutionnels.
Les techniques des professionnels pour atténuer les risques :
- Un élargissement géographique hors de France ;
- Un élargissement de la gamme des placements en direction de nouveaux actifs (résidence étudiante, résidence sénior, etc).
Quid des rendements des SCPI et OPCI (5.20)
« Mesurer les performances des SCPI à l’aune du rendement est une erreur ».
Un rendement plus faible pour mieux préparer l’avenir.
La réglementation PRIPS : l’accent sur la performance globale plutôt que sur le rendement (7.45)
L’évolution du rendement en 2016 (8.20)
Un rendement actuel « anormal » du fait de l’écart élevé par rapport aux emprunts d’Etat qui sont inhabituellement bas.
Une compétition commerciale qui nuira à terme à l’épargnant.
L’évolution du marché de l’immobilier sous l’impact de nouveaux acteurs (9.53)
Le phénomène de la Silicon Valley qui illustre un retour des entreprises vers les villes.
Un accroissement des projets de logements sociaux de meilleure qualité.
L’engouement pour les SCPI d’entreprise peut-il se reporter sur d’autres SCPI plus classiques ? (12.30)
Les deux points faibles du logement :
-Des prix élevés avec des rendements faibles ;
-Une réglementation contraignante.
Pour autant « les choses peuvent changer ».