C’est connu, le dividende est un stabilisateur de performance boursière en période de volatilité ou d’incertitude des marchés. D’où les stratégies de certains gérants amateurs de distribution, et l’intérêt de l’indice HGDI publié par Henderson.
Le Henderson Global Dividend Index suit les distributions des 1.200 plus grosses entreprises cotées sur une base trimestrielle.
L’exercice est réalisé depuis 2009, au niveau mondial et région par région
Où on voit assez clairement que c’est le sous-indice Amérique du Nord qui affiche la progression la moins volatile.
Au cours du second trimestre 2016, les dividendes mondiaux ont augmenté de 1,2%, ou de 2,3% en brut en tenant des exceptionnels, à 422 milliards de dollars. En Europe le volume de dividendes a atteint 140 milliards de dollars, en hausse de 1,1%.
C’est moins flatteur que le Japon (+28,8%) ou le Royaume Uni (+7,7%) mais on note sur le Vieux Continent quelques marchés avec de belles performances en termes de distribution, comme les Pays Bas (+28% des dividendes sous-jacent, c’est-à-dire sans l’exceptionnel, les décalages de paiement, etc) où la distribution d’ING a fait la différence.
Quant aux dividendes sous-jacents français, avec une progression de 11,2%, ils arrivent en 3ème place au niveau mondial sur le second trimestre.