Et se montre résolument disruptif avec le lancement de ce nouveau fonds CPR Invest Global Disruptive Opportunities (LU1530900684).
La disruption kezako ? Dans l’esprit populaire la disruption signifie « être en rupture avec ». Dans l’esprit du gérant d’actifs cela signifie miser sur des entreprises qui « bousculent les règles du jeu de leur secteur en transformant radicalement un marché existant ou en créant un nouveau marché » : des « game changer ».
Concrètement, le fonds compte environ 80 titres jouant sur 4 dimensions : la technologie, l’humain, l’industrie et l’environnement.
On attend effectivement les gérants, Estelle Menard responsable adjointe de la gestion actions thématiques et Wesley Lebeau, gérant actions thématiques, sur des valeurs bien ancrées telles que Google, Facebook ou Tesla. Mais ces derniers se montrent également opportunistes en misant sur des acteurs historiques qui ont su se réinventer face à ces stratégies disruptives : tel est le cas de Siemens.
Le fonds ne connait ni biais géographique ni biais sectoriel, ni contrainte en terme de taille de capitalisation. Toutefois on relève, qu’à ce jour, les gérants ont une préférence pour la région nord-américaine et ont arbitré en faveur des valeurs des technologies de l’information.
Avec un horizon de placement recommandé de 5 ans, ce fonds est noté 6 sur l’échelle de risque et compte à ce jour déjà 50 millions d’euros d’encours.
EF/EV