Face à la baisse continue des rendements des fonds euros, et les risques induits par la loi Sapin II sur les contrats d’assurances-vie, Didier Bujon, directeur général d’Equance, s’interroge sur quelques pistes alternatives. Morceaux choisis :
« Parmi les solutions (…) il est judicieux d’intégrer, dans un contrat d’assurance vie, des placements de type SCPI ou OPCI. Le rendement de ce type de véhicule ressort ainsi dans une fourchette comprise entre 4,5 et 5,5% ».
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« Une autre solution consiste à avoir recours à des fonds obligataires datés, sur des durées courtes (…) afin de limiter le risque de remontée des taux.
Les produits structurés, ou fonds à formule, de type Autocall peuvent également être une solution alternative (…) sous condition de réalisation d’objectifs sur une période donnée. (…) L’investisseur pourra ainsi prétendre (SIC) à un rendement annuel de 6%.
Cependant l’investisseur doit être conscient qu’il existe un risque en capital lié aux scénarios de marchés. Ce risque peut néanmoins être atténué par des barrières de protection du capital à l’échéance allant jusqu’a -40% ».
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« En complément, le FIC[1] est une solution patrimoniale spécifique aux contrats d’assurance vie luxembourgeois. Cependant, elle n’est accessible qu’aux souscripteurs détenant plus de 250.000 euros en valeurs mobilières. (…) L’intérêt d’un tel placement est de pouvoir y loger des sous-jacents non éligibles dans le cadre d’une assurance vie traditionnelle.
Par ailleurs, le souscripteur d’une assurance vie doit aussi continuer de considérer les marchés Actions ».
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Pour conclure, il faut intégrer, aujourd’hui plus que hier, qu’une certaine dose de volatilité n’est pas incompatible avec la recherche de performance sur la durée. »
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Rédaction/YK/FL
[1] (Fonds Interne Collectif)