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Directeur commercial conseillers financiers de JP Morgan AM, Stéphane Vonthron explique pourquoi son fonds JP Morgan Income Opportunity (LU0289470113) suscite autant d’intérêt auprès des investisseurs.

Vous mettez en avant un fonds obligataire auprès de vos partenaires, est-ce bien le moment ?

On n’est pas dans le cadre d’un fonds classique de portage, mais plutôt sur un complément de trésorerie : le fonds est flexible en duration, il peut le cas échéant se placer en duration négative, mais il est flexible aussi en termes de crédit. Donc, oui, il a toute sa place dans les portefeuilles.

Actuellement la duration est courte, on est à 0,7 en net. Hors couvertures, la duration du portefeuille est de l’ordre de 4. L’équipe de gestion va aussi sur des durées très courtes, inférieures à 12 mois, voire à 3 mois. Le poids de cette poche varie de 20 à 40% des encours

Sur la partie crédit, on n’hésite pas à recourir aux CDS, sur un thème sur lequel on n’est pas très à l’aise par exemple.

Quel est l’intérêt d’aller sur des durées si courtes qui ne rapportent rien ?

En Europe cela ne rapporte en effet pas grand-chose. Mais il en va autrement sur le marché américain. Il faut garder à l’esprit que le 2 ans US est à près de 1,3%. On peut obtenir de 0,70 à 0,90% sur des durées courtes ave des signatures correctes. En travaillant le segment des financières, en particulier des bancaires. Ainsi l’obligation Wells Fargo de maturité au 23 octobre est à environ 1,2%.

La performance annualisée sur 10 ans est séduisante (3,35%) mais au prix parfois d’une certaine volatilité…

Vous pensez à l’année 2015 où le fonds a eu des performances contrastées. En fait en 2015 le gérant a pris très tôt le virage de la duration, il s’est mis en duration négative. Cela a pesé sur la performance du fonds en 2015, mais la stratégie a payé en 2016.

FL/EF