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Amundi PEF (Private Equity Funds) vient de lancer le dernier né de sa gamme, le FCPI « Amundi Avenir Innovation » (FR0013282332).

Le fonds mise sur des start-up qui s’appuient sur des technologies de rupture ou sur des innovations de services et qui œuvrent notamment dans 6 secteurs : l’agro-alimentaire, la santé, les énergies renouvelables, le logement, le tourisme et la mer.

L’idée, précise Stanislas Cuny, directeur du private equity chez Amundi PEF, « est d’investir dans la disruption. Dans une économie mature comme la nôtre, si on créé une start-up il faut nécessairement miser sur la disruption ». On note que le fonds vise à intégrer entre 10 et 20 sociétés en portefeuille.

Le FCPI investit dans des entreprises en phase d’amorçage (20% maximum de l’actif du fonds) et en capital risque.

Il existe donc un risque de perte en capital inhérent à l’investissement dans tout FCPI. Stanislas Cuny indique qu’il peut y avoir « des échecs dans les investissements. En revanche, quand les entreprises cartonnent, il y a des multiples très importants ». Afin de limiter le risque, à tout le moins de le diluer, le fonds n’investit jamais plus de 10% de son encours dans une même valeur.

Il convient par ailleurs de noter que la gestion de 90% du fonds (soit la partie sélection et suivi des entreprises innovantes) est déléguée à la société Supernova Invest (1), dont Amundi est actionnaire avec le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives) (2). « Cette alliance permet de bénéficier des meilleures recherches du CEA pour savoir ce que vaut la technologie mise en œuvre par la start-up » indique Stanislas Cuny.

On rappellera enfin à l’investisseur que le fonds a une durée de vie de 8 ans (maximum 10 ans) durant laquelle les capitaux sont bloqués. Naturellement, le FCPI permet une réduction d’impôt au titre de l’IR ou de l’ISF (3) (sous réserve de la prochaine Loi de finance).

EF/FL

Voir aussi

  1. Amundi Private Equity assure la gestion des 10% restant et des titres cotés.
  2. Le CEA est un organisme public de recherche qui intervient dans quatre domaines : la défense et la sécurité, les énergies nucléaire et renouvelables, la recherche technologique pour l’industrie et la recherche fondamentale.
  3. Réduction d’IR de 18% du montant investit ou d’une réduction ISF de 45% plafonné à 18.000 euros.
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