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La publication de la 2ème étude du marché des OPCI, menée conjointement par l’ASPIM et l’AFG, est l’occasion de revenir sur l’évolution de ce type de supports lancé sur le marché en 2008.

Rappelons que la première étude a été réalisée en 2013. Elle portait à l’époque sur 150 OPCI, dont 9 dédiés au grand public. 3 ans plus tard…on compte 292 OPCI, dont 13 OPCI grand public.

Les souscriptions nettes ont augmenté de 200% entre 2014 et 2015 et de 66% entre 2015 et 2016. Cela reste toutefois encore en deçà de la collecte des SCPI.

Un succès qui s’explique sans doute par le fait les OPCI sont accessibles via les contrats d’assurance-vie, enveloppe favorite des Français. Par ailleurs, la poche « liquidité » (obligatoire sur ces véhicules, au minimum de 5% (1)) permet à l’OPCI  de faire face à ses demandes de rachats. C’est donc un placement qui plait à l’investisseur qui rechigne à placer ses deniers directement dans la pierre. Les OPCI sont en ce sens également plus liquide que les sacro-saintes SCPI.

L’étude met par ailleurs en avant que « cette collecte nette en forte hausse depuis quelques années a été aidée par une offre de produits (13 à ce jour) de plus en plus large, diffusée par des réseaux de distribution de plus en plus nombreux ».

Enfin, concernant le patrimoine détenu par les OPCI, on remarque que l’immobilier de bureaux est le plus représentatif dans les portefeuilles : la part investie dans les bureaux passe de 60% en 2013 à 67% en 2016. On note en outre que l’immobilier santé ne faisait pas partie des OPCI en 2013 alors qu’en 2016 la part investie sur l’immobilier santé représente en moyenne 9% des portefeuilles.

EF/FL

Voir aussi

  1. Selon l’étude, bien que la poche liquidité obligatoire doive représenter au moins 5% de l’actif de l’OPCI, dans les faits, les gérants rehaussent cette poche à 15%.