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Mise en garde de James McAlevey, gérant de portefeuille senior chez Aviva Investors.

La volatilité fait son retour début 2018, après une longue période de calme.  Les marchés boursiers ont fortement chuté au cours de la deuxième semaine du mois de février et l’indice CBOE VIX - connu sous le nom du « baromètre de la peur » qui suit la volatilité des actions - a connu son plus haut niveau depuis 2015.1

Ce qui a moins retenu l’attention, c’est la volatilité des obligations qui a également commencé à croître début février, mais de façon moins spectaculaire.

L’indice TYVIX (10-year US Treasury VIX), qui suit la volatilité des titres obligataires sur une période de 30 jours, a atteint son plus haut niveau depuis avril 2017, tout comme l'indice MOVE (Merrill Lynch Option Volatility Estimate Index), qui mesure les fluctuations attendues des prix de la dette américaine en se basant sur la volatilité implicite des bons du trésor à mois.

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Plusieurs facteurs ont permis de contenir la volatilité dans la période post-crise. Outre la faiblesse des taux d'intérêt, l'assouplissement quantitatif a exercé une pression à la baisse sur les rendements, tandis que la forte demande des investisseurs étrangers pour les obligations d'États et d’entreprises de bonne qualité a également atténué la volatilité. Mais ces facteurs commencent aujourd’hui à s'inverser.

L’une des raisons de baisse des différents marchés observée début février a été une augmentation des salaires plus forte que prévu aux États-Unis.

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