Les choix de Diliana Deltcheva, responsable de la dette émergente chez Candriam.
Quel est le point commun entre l’Angola, l’Irak et l’Équateur ? Ces régions font partie d’une sélection de pays dont les obligations devraient surperformer parallèlement au redressement de l’économie mondiale.
En outre, bien que les taux américains continuent de s'apprécier et par conséquent de pénaliser les pays sensibles à la hausse des taux, l'accès de faiblesse du dollar et la vigueur de la croissance devraient constituer un environnement positif pour les obligations des marchés émergents en 2018.
La dette émergente suscite l’intérêt des investisseurs, notamment en raison de la stabilité des devises, de la croissance globale et du rebond des matières premières initié en 2016.
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D'autres pays devraient aussi bénéficier de la reflation, notamment le Brésil et le Kazakhstan. D'après notre analyse, ces deux pays sont à surpondérer en raison de l'amélioration continue des cours du pétrole et des matières premières.
Le rebond des matières premières est un thème d'investissement porteur dans le contexte actuel, ce segment disposant encore d'une marge de progression compte tenu de l’accélération de la croissance mondiale et des niveaux de prix, qui reviennent de loin.
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Il est préférable d’éviter les pays à faible bêta, sensibles aux bons du Trésor américains et dont les valorisations sont tendues. C’est notamment le cas du Pérou, des Philippines, de la Pologne et du Panama, dont les rendements s'élèvent pour la plupart à environ 4 % et qui présentent un spread moins élevé par rapport aux bons du Trésor. Même constat pour l’Afrique du Sud, qui est actuellement confrontée à des valorisations tendues et qui subit une transition politique intérieure, des risques de dévaluation et une faible croissance.
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