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La hausse des taux d’intérêt américains n’a pas réussi à mettre un terme à la baisse du dollar pour le quatorzième mois consécutif. Ahmed Behdenna, stratégiste chez Aviva Investors, se penche sur quelques pistes d’explication de cette situation.

Il y a un peu plus d’un an, le dollar américain montait en flèche, alimenté en partie par l’espoir que le nouveau président, Donald Trump, pourrait réussir à atteindre les objectifs contradictoires en apparence de réduire le déficit commercial massif du pays tout en stimulant la croissance économique.

L’effet positif de Donald Trump sur le dollar aura été de courte durée. Après avoir atteint en décembre 2016 son niveau le plus élevé depuis plus de 13 ans, pondéré en fonction des échanges commerciaux, la devise américaine est en baisse constante depuis lors.

Fait inhabituel, la baisse a coïncidé avec une forte hausse des rendements obligataires américains, qui a favorisé des écarts de taux d’intérêt favorables au dollar par rapport à l'euro et à la plupart des autres grandes devises.

Comme le montre le graphique ci-dessus, depuis fin juin 2017, l’écart entre les rendements des emprunts d’État sur dix ans américains et allemands s’est creusé de 28 points de base, tandis que le dollar s’est déprécié de 10% par rapport à l'euro. Cela marque un net renversement de la relation qui prévalait au cours des huit dernières années.

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