Les investisseurs en France s'inquiètent de la hausse des taux d'intérêt et du risque lié à la duration, alors même que cette dernière est chez eux plus longue que la moyenne. Tel est l’enseignement d’une étude commandée par Franklin Templeton. Plus de 300 investisseurs professionnels en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne ont été interrogés sur leurs attitudes à l'égard des obligations européennes.
Les investisseurs français s'inquiètent également de plus en plus d'une bulle spéculative et sont les moins enclins à faire des investissements à haut rendement
Il s'est avéré que la hausse des taux d'intérêt et le risque lié à la duration inquiétaient davantage les investisseurs français que les autres. En effet, 89 % des investisseurs dans l'Hexagone ont déclaré que la hausse des taux d'intérêt était leur principale inquiétude, alors que 75 % se disaient préoccupés par le risque lié à la duration.
Malgré cela, la duration moyenne des portefeuilles des investisseurs français est de 5,2 ans, contre 4,1 ans en moyenne3 dans l'ensemble des pays interrogés. Les résultats ont révélé que la majorité des investisseurs français (58 %) avaient également réduit leur duration ces trois dernières années. Ce chiffre a donc peut-être été plus élevé il y a encore quelques années. Cela dit, la grande majorité (83 %) ne s'attend qu'à une hausse égale ou inférieure à 1 % au cours des trois prochaines années. C'est également ce qui ressortait à 81 % de l'analyse des quatre autres marchés.
Ces résultats ont révélé que les investisseurs français s'inquiètent d'une bulle spéculative dans les obligations européennes, 81 % d'entre eux la classant en tête de leurs préoccupations, contre une moyenne de 68 % dans l'ensemble des pays étudiés.
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