Le débat entre gestion passive et gestion active, comme s’il fallait choisir l’une ou l’autre, semble aujourd’hui dépassé. En témoignent de récents travaux de recherche académique.
Alors passif ou actif ? Les deux, car il apparait qu’en matière de gestion de portefeuille les deux approches, loin d’être exclusif l’une de l’autre, sont au contraire complémentaires.
Selon la Research Academy, partenariat de Lyxor et de l’université Paris Dauphine, il y a de la place pour une gestion passive mais aussi pour une gestion active. En effet, la gestion active, bien que surperformant parfois le marché est chalengé par la gestion passive sur la durée.
Dans un contexte de marchés incertains, tel que 2018, Marlène Hassine responsable de la recherche ETF chez Lyxor recommande la constitution de portefeuilles diversifiés entre gestion active et gestion passive. Dans certains contextes, les ETFs tirent moins bien leur épingle du jeu, voir l’article « Analyse des performances des gestions active/passive en 2017 ».
En termes de flux financiers, on observe des disparités entre régions. L’analyse des flux montre par exemple qu’aux Etats-Unis les investisseurs semblent préférer la gestion passive à la gestion active dans les domaines actions et obligataire. En revanche, en Europe une préférence nette pour la gestion active apparaît dans le domaine obligataire.
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