La croissance du commerce électronique profite au secteur des entrepôts analyse Frédéric Tixier du site spécialisé PierrePapier. Les opérateurs du e-commerce représentent le tiers des surfaces louées en 2017, et induisent des évolutions importantes dans la nature des bâtiments. Les investisseurs continuent à se renforcer sur cette classe d’actifs.
Le commerce électronique suit une « trajectoire exponentielle » : selon les données de la FEVAD et de Médiamétrie, citées dans l’étude que Colliers International vient de consacrer à l’essor du secteur logistique, son chiffre d’affaires, en France, a encore progressé de 14% en 2017 (à 82 Md€), et pourrait dépasser les 100 milliards en 2019.
Une hyper-croissance qui impacte négativement l’attractivité des centres commerciaux physiques, mais profite en revanche clairement au secteur de la logistique.
Essor du secteur logistique
Ce dernier a connu un essor sans précédent ces cinq dernières années, période au cours de laquelle la demande en entrepôts a quasiment doublé.
Selon Colliers International, elle a atteint un nouveau record en 2017, avec près de 4 millions de mètres carrés échangés. Si les neuf premiers mois de l’année 2018 sont un peu en retrait, de l’ordre de -20% selon le courtier immobilier, cette tendance ne devrait pas perdurer car « l’e-commerce ne cesse de gagner des parts de marché et le territoire français reste une localisation stratégique pour desservir les bassins de vie nationaux mais aussi européens », explique Colliers International.
La grande distribution reste encore un acteur incontournable du secteur logistique. En 2017, ce sont encore des opérateurs « traditionnels » qui ont généré la moitié des volumes enregistrés sur le segment des entrepôts « XXL » – plus de 60 000 m² de surface de stockage -, une catégorie d’actifs qui dope l’activité depuis deux ans.
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