En réalisant une collecte en hausse de 185% par rapport au 1er trimestre 2018, la société de gestion fait son entrée dans le top 5 des SCPI les plus collectrices. Dans un contexte de marché favorable, la société de gestion a-t-elle réalisé un véritable casse ou seulement surfé sur la vague ? Décryptage.
Les gestionnaires immobiliers ont de quoi se réjouir, chiffres à l’appui. Après un recul des collectes nettes de 20% en 2018, il semble que le marché soit reparti à la hausse puisque la collecte brute du premier trimestre s’élève déjà à 41% de celle de 2018 (voir notre article Collecte des SCPI au 1er trimestre : rebond).
La belle performance de Perial s’inscrit donc dans une tendance globale, corrélée à des facteurs économiques tels que la baisse des marchés financiers en 2018, la diminution de l’incertitude fiscale et les faibles probabilités de remontée des taux.
Néanmoins, le président du groupe se targue volontiers d’une stratégie innovante. La société de gestion est en effet passée de la 8ème à la 5ème place du palmarès (sources : IEIF), avec 170 millions d’euros de collecte nette au 1er trimestre, tandis que chacune de ses 3 SCPI (PFO, PFO2, PF Grand paris) a connu une revalorisation depuis janvier.
Il est vrai que les SCPI Perial sont caractérisées par des stratégies claires, à l’instar de PFO qui joue le jeu de la diversification aussi bien typologique (hôtels, résidences...) que géographique. Le fonds affiche ainsi une collecte nette de 18 millions d’euros sur la période ainsi qu’une hausse des dividendes de 0,22% depuis l’année 2018.
La collecte de Perial s'explique d’autre part par une politique d’investissement volontariste avec l’acquisition de 280 millions d’euros d’immeubles depuis le début de l’année. L’environnement du secteur est porteur, mais Perial montre que celui-ci ne fait pas tout !