A quelques semaines du lancement de la gamme d’ETF « smart beta » de Goldman Sachs AM en Europe, JPMorgan AM publie une étude mondiale sur le rapport des investisseurs aux ETF. La part de ces fonds d’investissement au sein des portefeuilles devrait grimper d’ici 2022.
Mais comment expliquer le succès croissant des ETF depuis leur lancement aux Etats-Unis il y a 30 ans ? Selon 83% des professionnels interrogés, le principal avantage des ETF réside dans leurs faibles frais. On le sait, en n’ayant qu’à reproduire un indice, un ETF nécessite peu de gestion.
En revanche, l’intérêt premier des interrogés pour les ETF varie en fonction des régions. Si 68% des investisseurs d’Asie-Pacifique mettent la flexibilité au cœur de leur choix d’investissement en ETF, ceux d’Amérique Latine lui préfèrent la transparence, à hauteur de 60%.
Réponse à la question « Quel est le pourcentage approximatif du portefeuille de vos clients qui est exposé aux ETF suivants ? »
Si d’ordinaire, on a tendance à penser que les ETF attirent les investisseurs court-termistes, l’étude reconsidère cette idée. En effet, 50% des personnes interrogées ont recours à ce type d’investissement pour des placements de long terme.
Bien que les ETF séduisent les investisseurs, ces derniers n’en sont pas moins attentifs aux risques. Ainsi, 2/3 des sélectionneurs de fonds craignent qu’un marché à la baisse puisse entrainer des problèmes de liquidité sur certains ETF.
Malgré cela, les allocations en ETF devraient monter en flèche dans les prochaines années. A l’échelle mondiale, les portefeuilles devraient être composés à 39% d’ETF d’ici 2 ou 3 ans, contre 29% aujourd’hui.
« Nous sommes convaincus que le marché est à un point de bascule vers une adoption massive des ETF », estime Bryan Lake, responsable des ETF internationaux chez JPMorgan. Reste à voir si les clients suivront les pronostics de leurs conseillers…