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Cette année 2015 n’aura pas été l’année des matières premières. Une tendance qui devrait néanmoins s’inverser pour 2016 selon les dires d’OFI AM dans sa note « commodities » de décembre.

Un recul de plus de 40% pour l’or depuis 2011, des compagnies minières aurifères qui ont perdu environ 80% de leur valeur… et pourtant Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM, entrevoit « un potentiel d’appréciation digne de celui que connaissent aujourd’hui certaines valeurs high tech ».

Un rebond qui sera dû au fait que la capitalisation boursière moyenne de ces sociétés est aujourd’hui en moyenne égale à 4% de la valeur de leurs actifs. Or, « un tel écart semble injustifiable à moyen terme ».

Et quid du pétrole pour 2016 ?  Nous n’avons pas résisté à la tentation d’appeler Benjamin Louvet pour le repousser dans ses derniers retranchements…

Face à l’abondance de la production pétrolière de cette année 2015, l’OPEP entrevoit une baisse de 170.000 barils par jour en 2016. Une baisse qui a déjà été amorcé dès mi 2014 avec la division par 3 du nombre de foreuse en activité et pourtant Benjamin Louvet constate que « les gains de productivité et les crédits accordés par les banques ont permis à la production de se maintenir et même de légèrement progresser en 2015 ».

[…] la fin du premier trimestre 2016 devrait voir les prix remontés remonter et ce de façon plus violente de que ce qu’attend le marché : les attentes de production de gaz / pétrole de schiste aux États-Unis sont optimistes et la baisse de production de 170.000 baril attendue par l’OPEP est déconnectée de la réalité puisque la baisse devrait davantage se situer aux alentours de 500.000 barils par trimestre.

Le marché risque ainsi de passer d’une impression d’abondance à une impression de manque ; un retour qui sera violent car on peut se retrouver à la fin du 3ème trimestre avec un prix du baril autour de 60, 65 $, soit environ 100% de hausse potentielle en 2016 ».

Enfin, interrogé sur la question des 3 matières premières à privilégier en 2016 et des 3 matières premières dont il faudrait rester à distance, Benjamin y répond sans ambages.

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SL/FL