Comment clôturer convenablement la Cop 21 afin que celle-ci puisse encore perdurer dans les esprits ? Pour le gouvernement la réponse a été la création du label Transition Énergétique et Écologique pour les fonds d’investissement.
Annoncé par la ministre de l’Écologie en septembre dernier et lancé le 10 décembre 2015 par un décret de la même date, ce label s’appuie sur deux principes que sont « le concept de part verte des activités des entreprises » et « la mesure de l’impact environnemental de ces activités ».
Dans cette démarche, le décret a créé deux opérateurs :
- Le comité du label : composé du commissaire général au développement durable mais également de représentants des investisseurs professionnels ou non et de sociétés de gestion. Ce comité peut notamment proposer des modifications au référentiel du label, autrement dit, proposer de nouveaux critères, voire en changer certains, etc…
- Les organismes certificateurs : ce sont à ces organismes que vont s’adresser les sociétés de gestion afin de faire labéliser leur fonds d’investissement. Les organismes certificateurs vérifient le respect des critères du label pendant toute la durée de celui-ci et peuvent ainsi délivrer le label pour une durée d’un an.
Ce label permet ainsi de compléter le label ISR qui a, semble-t-il, remporté un franc succès auprès des investisseurs tant les fonds labélisées ISR se sont multipliés depuis la création du label.
Espérons que ce label « Transition énergétique et écologique pour le climat », de son nom complet, obtienne la même notoriété.
SL/FL