Consciente de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique et de la responsabilité qu’elle porte en tant qu’investisseur, Meeschaert AM annonce son désinvestissement des entreprises impliquées dans l’exploitation de mines de charbon thermique. La société gestion franchit une nouvelle étape importante dans ses engagements en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et renforce ainsi sa prise en compte des risques climatiques dans ses stratégies d’investissement.
Opérer une transition la plus juste possible
La politique de sortie du charbon de Meeschaert AM exclut toute entreprise exploitant des mines de charbon thermique1, les entreprises impliquées dans le développement de nouveaux projets de centrales à charbon2, ainsi que les producteurs d’électricité ayant un mix énergétique trop exposé au charbon et/ou n’ayant pas planifié leur sortie du charbon.
L’approche adoptée pour les producteurs d’électricité tient compte non seulement du niveau d’exposition de leur mix énergétique, mais aussi de la localisation des centrales à charbon qu’ils opèrent, de leur stratégie climatique et de leur plan de sortie du charbon, ainsi que de la compatibilité de celles-ci avec les recommandations du GIEC de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C3.
Dès lors, Meeschaert AM souhaite renforcer le dialogue et l’engagement auprès des entreprises exploitant les centrales à charbon afin qu’elles anticipent et planifient d’ici janvier 2021 la fermeture de leurs centrales. Dans le cas contraire, Meeschaert AM suspendra tout nouvel investissement. Meeschaert AM veillera à la bonne exécution des plans de sortie du charbon, par la fermeture et non la cession des centrales, et par la mise en place d’un accompagnement des salariés et des communautés locales.
La société de gestion se réserve la possibilité d’utiliser ses droits de vote lors des assemblées générales pour manifester son opposition à la stratégie des entreprises concernées.
« Nous souhaitons montrer que notre politique de sortie du charbon est à la fois concrète et engageante. Nous avons d’ores et déjà exclu de l’ensemble des portefeuilles les entreprises impliquées dans l’exploitation minière de charbon et dans de nouveaux projets de centrales. Cette politique est construite dans une démarche de dialogue avec les entreprises concernées et nous suivrons attentivement la mise en œuvre de ces plans de sortie du charbon, dans le respect des parties prenantes : gouvernement, salariés et communautés locales » affirme Aurélie Baudhuin, directeur de la recherche ISR de Meeschaert AM.
Une analyse détaillée et robuste des entreprises
Cette politique a pour but la sortie totale et définitive du charbon et s’inscrit dans le cadre de l’objectif de l’Accord de Paris et du scénario défini par le GIEC pour limiter le réchauffement climatique. Cette politique sectorielle du charbon s’applique aux actifs gérés en direct par Meeschaert AM et cible le charbon thermique et les acteurs impliqués dans l’extraction et l’utilisation de celui-ci.
Par conséquent, la stratégie climatique de chaque entreprise est analysée et, en premier lieu, la définition d’un plan exhaustif de fermeture des centrales à charbon :
- Sortie du charbon : stratégie qui prévoit la fermeture et non la cession des centrales
- Accompagnement social : mesures mises en œuvre pour préserver les emplois et les mesures compensatoires pour ne pas affecter le tissu économique local.
Mise en œuvre de la politique de sortie du charbon
Vous trouverez le détail la politique de sortie de charbon sur le site ISR de Meeschaert AM.
1 N’étant pas destiné à des industries telles que l’aciérie où le charbon est difficilement substituable à l’heure actuelle.
2 Source : Global Coal Exit List (Urgewald).
3 - Pour être en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris, les pays de l’OCDE et l’Union européenne Européenne devraient se passer de charbon d’ici 2030, et le reste des pays d’ici 2040.
Pour accéder au site, cliquez ICI.