En partenariat avec Les Echos Publishing et avec la complicité du dessinateur Arnaud Floc’h, voici un dessin de la nouvelle série "L'ISR illustré by LFDE".
Vous êtes à présent convaincu(e) qu’il est possible de rendre le monde meilleur en faisant le choix de l’ISR ? Il ne vous reste plus qu’à sélectionner le ou les fonds qui vous permettront de concilier performance financière et performances sociales et/ou environnementales. Pour y parvenir, trois solutions s’offrent à vous : vous assurer de la sincérité de l’approche ISR des fonds en décortiquant les documents de présentation et en interrogeant leurs gérants ; trouver le bon intermédiaire financier dûment formé à l’ISR, ou suivre les labels ISR. Des labels qui vous assureront qu’un fonds est « vert » ou « socialement responsable » non pas parce qu’il le revendique, mais parce qu’un organisme certificateur indépendant l’atteste. Formidable, me direz-vous ! Oui et non.
Oui, car l’une des vertus du label est de procurer de la transparence et d’éclairer les investisseurs. Le label est gage d’un certain respect de l’intégration des enjeux du développement durable et contribue à la lisibilité et à la visibilité de l’ISR.
Et non, car il n’existe pas « un » mais « des » labels. Les pays européens ont su faire preuve de créativité. En attendant un éventuel label ISR européen, les labels nationaux fleurissent : le FNG-Siegel allemand, le LuxFlag luxembourgeois, le Towards Sustainability belge, le Umweltzeichen autrichien, le label ISR de l’Etat français… chacun imposant ses contraintes, ses exclusions ou encore ses seuils minima de « chiffre d’affaires vert » à détenir en portefeuille.
Depuis 2016, le label ISR français est gage de la robustesse du processus d’intégration des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance dans la gestion des fonds labellisés. En mai 2020[1], les 395 fonds labellisés représentent 150 milliards d’euros d’encours.
Le label Greenfin lancé par le ministère de la Transition écologique – qui remplace le label TEEC – est dédié à la finance verte. Il distingue les fonds majoritairement investis dans la transition écologique et la lutte contre le changement climatique (44 fonds, 13 milliards d’euros d’encours)[2].
Résolument verts, socialement engagés ou dédiés à des stratégies en faveur du climat, les labels ISR sont des repères qui balisent les chemins de l’investissement et permettent de concilier sens et performance.
[1]Source : www.lelabelisr.fr
[2]Source : Ministère de la Transition écologique et solidaire
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