Dans la construction de son portefeuille, un investisseur cherche avant tout à maximiser le rendement tout en maîtrisant les risques pris. L’outil principal à sa disposition est la diversification sur des classes offrant des profils risque-rendement complémentaires. Au sein de la classe d’actifs obligataire, les obligations à haut rendement (High Yield), qu’elles soient souveraines ou d’entreprise, constituent un vecteur de diversification attractif. Elles offrent en effet un surplus de rendement par rapport aux obligations souveraines de qualité couplé à un effet de décorrélation par rapport à ces dernières. L’analyse approfondie des émetteurs et la sélectivité restent cependant de mise car ce surplus de rendement va de paire avec un risque de défaut généralement supérieur.
De façon assez caricaturale, nous pourrions dire que la définition du rapport risque-rendement constitue l’une des clés de voûte des principes d’une gestion d’actifs performante sur le long terme. En effet, les investisseurs sont en permanence à la recherche de nouvelles sources de diversification qui leur permettent dans de maximiser le rendement de leur portefeuille à un niveau de risque maîtrisé.
Dans cette optique, au sein de l’univers obligataires, la sous-classe d’actifs des obligations à haut rendement (High Yield) est intéressante puisque, historiquement, elle a permis aux investisseurs de dégager un rendement ajusté au risque plus élevé que les autres actifs obligataires. Toutefois, ce surplus de rendement vient aussi avec son lot de risques supplémentaires qu’il convient de prendre en compte dans le processus d’analyse et de construction de portefeuille.
Caractéristiques et attractivité des obligations High Yield
Les obligations High Yield (HY), également appelées obligations à haut rendement, sont des titres de dette émis par des émetteurs ayant une note de crédit inférieure (BB+ et en-deçà) à celle des émetteurs dits «Investment Grade» (IG). Cette note de crédit inférieure reflète le caractère plus risqué de ces émetteurs, notamment en matière de risque de défaut, c’est-à-dire la probabilité que l’émetteur ne soit pas en mesure de rembourser l’investisseur une fois l’obligation arrivée à échéance. Ce niveau de risque plus important est ainsi compensé par un taux d’intérêt plus élevé, ce qui permet d’attirer les investisseurs à la recherche de rendements, surtout dans un contexte de taux d’intérêt bas.
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