On ne sera pas étonné d’apprendre qu’à l’issue du 1er trimestre les SCPI bénéficient encore d’une forte attractivité compte tenu de leur rendement « qui restent supérieur à la plupart des autres produits d’épargne », indique Eric Cosserat, président de Périal AM.
Mais, dans ce contexte de reprise économique, le marché locatif reste toutefois difficile ce qui oblige la maison à accorder des franchises de loyers plus importantes afin d’augmenter le taux d’occupation des SCPI. (1)
Concrètement : le taux d’occupation de la SCPI est assuré. En revanche l’effet positif de la relocation est différé dans le temps. Encore plus concrètement et dans la mesure où le contexte politique demeure incertain, la politique de la maison est de distribuer des dividendes sur une fourchette basse qui seront réévalués dans le temps. (2)
Notons par ailleurs, que Perial vient de procéder à une acquisition d'envergure en Allemagne (pas moins de 10 actifs situés dans l'Etat de Hesse). Pour les gérants les opportunités d’investissement sont plus nombreuses en Europe qu’en France où « le marché reste tendu ».
Les perspectives pour 2017 ? Eric Cosserat analyse que « si aucun candidat n’a émis de propositions concernant directement les SCPI, de nombreuses mesures envisagées sur l’ISF, le prélèvement à la source, la taxation de l’immobilier ou de l’assurance-vie pourraient avoir un impact sur elles. »
EF/YK
Voir aussi
- plus de 730K€ au 1T 2017 contre 210K€ au 4T 2016, selon les données de la maison.
- Scpi PF1 dividende par part 5 euros en 2016 vs 4,70 euros pour le 1er acompte pour le 1 exercice 2017