Après une année 2016 surprenante, les marchés commencent à souffler quelque peu depuis la qualification d’Emmanuel Macron pour le 2nd tour de la présidentielle.
Chez Edmond de Rothschild AM, on ne néglige ni le risque Le Pen (bien que la défaite de cette dernière reste probable à en croire les sondages) ni les interrogations concernant les législatives françaises de juin. Ni même les élections italiennes qui ne manqueront pas de créer quelques remous sur les marchés, « mais pas avant la fin de l’année. », précisent-ils.
Bref, le risque politique existe certes, mais il ne fait pas tout.
En effet, alors que le marché actions européens a été boudé ces derniers temps, on s’attend à un retour des investisseurs sur la classe d’actifs risquée européenne et notamment sur le marché français qui reste « clairement à privilégier dans un portefeuille actions mondiales » affirme le gérant.
Qui plus est, et une fois le risque politique passé, le gérant s’attend à une réduction de la décote des actions française comparées aux actions américaines et aux actions de la zone euro.
Si on résume : un Trump incapable (temporairement ?) de mettre en place son programme, une revalorisation des actions européennes, des indicateurs européens économiques en forme. « Le printemps sera [donc] européen ».
EF/FL