Tel est ce qui ressort de l’analyse de Nicolas Forest, responsable de la gestion obligataire chez Candriam. Morceaux choisis :
« Les banques centrales américaines et européennes devraient annoncer cet automne des actions sur leur bilan (…).
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Mais comment envisager ainsi un resserrement des conditions monétaires alors que l’inflation est significativement sous les 2% en Europe comme aux Etats-Unis ?
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Pour répondre à une telle question, il faut revenir à la définition du mandat des banques centrales.
Dans les années 1970-1980 (…) les banques centrales ont défini la stabilité des prix comme objectif prioritaire.
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La crise financière de 2008 a marqué un tournant.
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Le mandat des banques centrales s’est de facto bel et bien élargi pour protéger le système financier de la spéculation et éviter la faillite du système bancaire et financier.
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Aujourd’hui la politique monétaire ne doit plus être lue uniquement en fonction des taux d’inflation.
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Pour comprendre et anticiper les banques centrales, il faut donc prendre en compte l’objectif implicite de stabilité financière.
Cet objectif peut se lire à double sens : soutenir les marchés à la baisse, éviter la surévaluation à la hausse. La surévaluation du marché actions aux Etats-Unis, du marché immobilier dans certains pays européens ou le risque d’une forte remontée des taux souverains en Europe sont désormais parties intégrantes de leurs analyses.
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Nous pensons donc que la FED va graduellement diminuer la taille de son bilan et qu’elle pourrait envisager une nouvelle hausse de son taux directeur entre décembre et mars 2018.
La BCE devrait quant à elle annoncer en octobre qu’elle continuera d’acheter des obligations mais moins avant de stopper son programme au deuxième semestre de 2018. Une hausse de taux semble à ce jour écarté dans les prochains mois (…) ».
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EF/FL