C'est ce que mettent en avant les équipes de BNP AM, dans leur dernière vues de marchés. Extraits :
« Les marchés financiers ont vu dans cet événement [tensions nord-coréennes] une raison de basculer en mode d’aversion pour le risque, ce qui a entraîné un rebond des actifs à duration et une surperformance des valeurs refuges.
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[Ce] basculement s’explique également par les incertitudes entourant les répercussions négatives de l’ouragan sur l’économie américaine.
Ces aléas climatiques auront probablement des retombées sur les statistiques américaines au cours des deux prochains mois. (…).
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La réunion monétaire de la BCE n’a réservé aucune surprise. Le président de la banque centrale, Mario Draghi, n’a fait aucun commentaire sur la vigueur de l’euro. Il a seulement indiqué que « la volatilité récente du taux de change constituait une source d’incertitude qu’il convenait de surveiller (…) ».
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Sur le plan des devises, nous conservons une position longue sur le dollar américain face à l’euro.
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Nous avons une position sous-pondérée en duration, notamment sur les obligations européennes.
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S’agissant de nos autres stratégies, nous jugeons les actions américaines plus surévaluées que leurs équivalentes européennes. Nous surpondérons les actions de la zone euro face à celles des États-Unis et du Royaume-Uni.
Enfin, nous maintenons notre surpondération de l’immobilier américain, car nous tablons sur un changement de tendance dans les prochains mois induit par une reprise de la demande sur le marché immobilier aux États-Unis. »
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EF/FL