Bien que la toile de fond économique ait peu évolué et reste globalement favorable, l’agitation s’est toutefois considérablement accrue prévient Fabrizio Quirighetti, responsable de l’allocation chez SYZ AM.
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Il est trop tôt pour se faire une opinion explicite, mais nous ne pensons pas que ces développements puissent réellement dicter la tendance des bénéfices dans un avenir prévisible. Les annonces sur les taxes à l’importation devraient avoir un impact limité sur la croissance et l’inflation, bien que les incertitudes à ce sujet soient susceptibles de peser temporairement sur les programmes de dépenses et de recrutement.
L’agitation entourant les tarifs douaniers a terni le sentiment tant au niveau des marchés financiers que des investissements des entreprises, ce qui a malheureusement affecté les valorisations que les investisseurs sont disposés à accepter. A cet égard, il y a lieu de mentionner le nouveau régime de volatilité en place depuis février, en particulier sur les marchés actions américains, qui ont connu d’importantes fluctuations des prix d’un jour à l’autre ainsi qu’en cours de séance.
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moins risqué parmi les grandes places boursières, est désormais supérieure à celle des autres marchés. Il se pourrait également que le sort du secteur de la technologie joue un rôle dans cette augmentation inhabituelle du risque actions aux États-Unis.
En ce qui concerne la pente de la courbe des taux américaine, celle-ci s’aplatit immanquablement lorsque les banques centrales resserrent leur politique et il faut certainement s’attendre à un ralentissement (en ce sens que le plus fort de la reprise est derrière nous). Il pourrait toutefois ne pas intervenir avant un bon moment. Mi-2005, l’écart entre les taux américains à 10 et 2 ans était proche du niveau actuel, soit environ 50 pb, et il s’est même temporairement inversé au premier trimestre 2006. La courbe des taux dès lors ne saurait servir d’indicateur avancé.
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