Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien n’a eu aucun impact sur les marchés constate Axel Botte, stratégiste d'Ostrum AM.
Le S&P s’adjuge près de 2,5% au cours de la semaine et les indices européens sont stables. Les taux sans risque sont inchangés, voire en légère hausse après les commentaires de la BCE sur la sortie du QE. Le statu quo monétaire au Royaume-Uni a précédé un rebond de 7pb du Gilt (1,47%). Les spreads de crédit sont sans tendance en Europe (93pb) et le high yield profite du sentiment favorable aux actions.
Les financières subordonnées ont regagné une partie du chemin perdu. Les emprunts souverains italiens ont timidement réagi à l’annonce d’un gouvernement M5S-Ligue, présenté comme le scénario catastrophe avant les élections du 4 mars dernier. Les Bonos espagnols surperforment logiquement la dette italienne (132pb à 10 ans).
Par ailleurs, les points morts d’inflation s’avèrent insensibles à la hausse du pétrole. Les spreads de crédit émergents se détendent (notamment les émetteurs les mieux notés) malgré des flux finaux sortants. Le spread moyen sur la dette émergente en dollars ressort à 325pb contre Treasuries. Le rebond du dollar semble s’essouffler (DXY +4% depuis mi avril). L’euro se redresse vers 1,20$ et la couronne suédoise s’ajuste enfin (+2,7%). Le réal brésilien poursuit néanmoins sa chute ($3,60).
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