À la suite de l’écrasante victoire électorale de Vladimir Poutine au mois de mars, confirmant le renouvellement de son mandat, la politique économique visera, conformément à son programme, à doubler le PIB par habitant, soit une progression de 50% d’ici 2025. L’analyse de Naomi Waistell, gérante actions émergentes chez Newton.
Poutine cherchera à atteindre cet objectif en stimulant les revenus hors matières premières et en augmentant la productivité et le capital humain en finançant différents domaines tels que l’éducation, la santé et la technologie. En complément, des dépenses budgétaires plus globales viseront à renforcer les infrastructures et l’esprit d’entreprise.
Or, ces projets ambitieux ont été entachés par le récent conflit politique qui a éclaté à la suite du scandale d’empoisonnement au Royaume-Uni et qui a donné lieu à une série d’expulsions de diplomates russes de plus de 20 pays. Le pays a également essuyé de lourdes critiques du fait de son implication continue dans le conflit syrien.
Les retombées à long terme des sanctions économiques ainsi que la crise diplomatique actuelle restent incertaines.
Cependant, la détérioration des relations avec l’Occident pourrait renforcer la nervosité des investisseurs internationaux à l’égard de la santé de l’économie russe, pesant davantage sur les flux d’investissement direct étranger pourtant nécessaires au pays.
La Russie va devoir relever plusieurs défis sur le front de son économie interne, et notamment sa dépendance à la production énergétique, la quasi-absence d’esprit d’entreprise ainsi que la dominance de grands conglomérats qui ne contribuent guère à la croissance.
Pour lire la suite, cliquez ICI.