Un argument souvent mentionné en faveur des actions de la zone euro est leur potentiel de rattrapage des BPA par rapport aux États-Unis, explique Patrick Schöwitz, stratégiste chez JP Morgan. Ce potentiel reste toutefois très inégal : la croissance des BPA de l’Allemagne égale celle des États-Unis, tandis que l’Italie est la plus en retard et les pays comme la France ou l’Espagne se situent entre les deux.
Les actions de la zone euro ont été confrontées à un ralentissement soudain de la dynamique de croissance économique et à la réapparition du risque politique en Italie et en Espagne.
La sensibilité permanente aux fluctuations de change est à double tranchant : si les tensions politiques s’apaisent en Italie et en Espagne, l’euro risque de se raffermir, ce qui pénalisera les actions de la zone euro. Mais si la monnaie européenne s’affaiblit en raison du risque politique, cela augmentera la prime de risque demandée par les investisseurs, et pourrait donc pénaliser là encore les actions de la zone euro.
Un argument courant en faveur des actions de la zone euro est celui de leur potentiel de rattrapage par rapport aux États-Unis en termes de bénéfices. Ce potentiel est toutefois inégal : la croissance des bénéfices de l’Allemagne égale celle des États-Unis, tandis que l’Italie affiche le plus grand retard.
Dans nos portefeuilles multi-actifs, qui restent modérément pro-risque, nous sous-pondérons les actions de la zone euro. Nous apprécions la combinaison de bénéfices en forte hausse et d’entreprises de meilleure qualité offerte par le marché américain, ainsi que la participation plus importante à la croissance mondiale offerte par les actions émergentes et japonaises.
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