Après quelques années de performances robustes, les marchés émergents ont été secoués par un certain nombre de turbulences au second trimestre.
L’impact combiné d’une désynchronisation de la croissance mondiale (malgré une croissance toujours vigoureuse aux États-Unis) et des initiatives économiques et géopolitiques de l’administration Trump (réductions d’impôts aux États-Unis, sanctions visant la Russie et l’Iran, tensions commerciales avec ses principaux partenaires commerciaux) ont alimenté les anticipations de relèvement des taux d’intérêt américains, la volatilité des cours pétroliers et l’affermissement du dollar US.
Par conséquent, plusieurs marchés émergents et leurs devises, notamment ceux présentant des balances extérieures plus faibles, ont commencé à subir des pressions au cours des dernières semaines.
Alors que 2018 représente une année d’élections importantes dans les pays émergents, l’actualité politique en provenance de Turquie, du Mexique, du Brésil, de Malaisie, etc, a aggravé l’incertitude. La situation politique italienne observée récemment n’a pas non plus contribué à rassurer les investisseurs, notamment sur les marchés d’Europe de l’Est.
Au cours de cette période, les principaux marchés émergents affichant des fondamentaux plus solides, tels que la Chine, la Corée du Sud, Taïwan, ont néanmoins continué à faire état de performances satisfaisantes. Toutefois, il n’est pas surprenant que certains investisseurs remettent en question les perspectives des marchés émergents en tant que classe d’actifs. Même si nous reconnaissons que ces difficultés ont accru la volatilité générale du marché, et qu’une sélection spécifique selon le pays, le secteur et le titre reste décisive, plusieurs facteurs confirment notre optimisme relatif au sujet des marchés émergents à moyen et long terme.
- À leurs niveaux actuels, les actions des marchés émergents présentent une opportunité attractive pour les investisseurs à long terme. Tandis que la majorité des pays développés se situe aux derniers stades d’un cycle d’expansion, les pays émergents se trouvent encore au début du cycle et sont soutenus par une croissance robuste de l’économie et des bénéfices.
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Jan Boudewijns est responsable de la gestion actions émergentes chez Candriam.