L’été risque de ne pas être tranquille… Qu’est-ce que nous attend à la rentrée ? Réponses avec Axel Botte, stratégiste chez Ostrum.
• Les publications économiques font oublier le protectionnisme
• Les taux restent bas, au bénéfice des actifs risqués
• Rebond des actions, du high yield ou des subordonnées bancaires
• Les émergents respirent avec le repli du dollar
• Fort rebond du peso mexicain, les spreads se rétrécissent
La semaine du 4 juillet a été propice à des réajustements de portefeuille favorables aux actifs risqués, mais sans préjudices au marché de taux. Le consensus pessimiste attisé par la guerre commerciale semble s’être dissipé à la faveur d’indicateurs économiques bien orientés.
Les bourses occidentales affichent des hausses solides sur la semaine écoulée. La chute des bourses émergentes s’est atténuée. Shanghai reprend 2,5% ce lundi après avoir perdu plus de 20% depuis son sommet de 2018. Les spreads sur le high yield se sont réduits. Le crédit euro surperforme modestement (-1pb). En revanche, les taux sans risque ont peu bougé. Le T-note s’échange vers 2,85% alors que le Bund parait aimanté par le niveau de 0,30%. Le spread italien à 10 ans s’échange toujours autour de 240pb. Les emprunts indexés ne semblent intégrer aucun risque inflationniste. Enfin, la démission de David Davis, ministre britannique en charge du Brexit, aura eu un effet limité sur le Gilt ou le sterling.
Le repli du dollar (1,17$ pour un euro) s’avère bénéfique à l’ensemble des marchés financiers dans le monde émergent. Le rebond spectaculaire du peso mexicain accompagne un resserrement généralisé sur les spreads souverains émergents. Le réal demeure néanmoins fragile et toujours proche des niveaux d’intervention de la BCB.
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