Dans sa dernière analyse, Andrea Ianelli, directeur des investissements obligataires de Fidelity, note que les marchés High Yield ont profité d'une reprise soutenue en juillet, animés par la reprise des flux d'investissement entrants et par l'offre peu abondante. Alors que les émissions devraient rester peu actives pendant l'été, il estime qu’il existe un risque de contraction persistante des spreads, les investisseurs étant en quête de « carry ».
A plus long terme, il faut rester prudents à l'égard des perspectives du High Yield face à des valorisations de fin de cycle élevées. C'est tout particulièrement sensible alors que les bilans des banques centrales du G4 vont entamer leur contraction au tournant de 2019, d'où une exposition des structures de capital endettées.
Il est vrai que les fondamentaux des émetteurs High Yield se sont relevés ces derniers trimestres grâce à de meilleurs résultats, mais ces tendances sont largement dépendantes du cycle économique et il semble plus prudent d'accorder davantage d'importance aux mesures de l'effet de levier et des valorisations en cette phase de fin de cycle. Enfin, la question est de savoir si les investisseurs ont un retour suffisant pour les risques qu'ils prennent à long terme. Il semble plutôt que non, au vu d'un taux de défaut des émetteurs spéculatifs à 2,9 % sur les 12 derniers mois et de spreads High Yield à 370 pb au niveau mondial.
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