L’analyse de l’environnement par John Bilton et Thushka Maharaj, stratégistes chez JP Morgan AM, et leurs conseils.
• Les épisodes antérieurs de forte tension géopolitique constituent une référence utile pour analyser l’impact de tels évènements sur les portefeuilles. Nous en avons retiré quelques observations : l’incertitude peut s’avérer plus dommageable que l’évènement lui-même ; c’est souvent dans l’évolution de la devise ou sur les marchés de la dette souveraine – parfois les deux – que les risques géopolitiques se diffusent le plus fortement ; et enfin, les marchés d’actions peuvent, par moments, se montrer étonnamment résistants face aux turbulences politiques.
• Exemple typique, la réaction de la livre sterling à l’incertitude générée par le Brexit. La livre agit comme un paratonnerre envers la volatilité ; après un plongeon de 5% par rapport à ses plus hauts d’avril, elle se situe désormais à un niveau très inférieur à la plupart des mesures de sa juste valeur. En Europe, la montée des risques politiques se reflète principalement dans la dette souveraine italienne.
• Dans nos portefeuilles multi-actifs, nous maintenons une orientation modestement favorable au risque, mais adoptons des niveaux d’indice de déviation inférieurs à la moyenne en prenant en compte la montée des risques géopolitiques. Notre biais de positionnement est nettement orienté en faveur des actifs américains (U.S.), tant pour ce qui concerne les actions que les obligations. Il se base sur notre vision économique des États-Unis et reflète de façon croissante les caractéristiques défensives des actions américaines (U.S.) et des bons du Trésor américain (U.S).
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