Les marchés sont secoués par de nombreux événements : escalade de la guerre commerciale mondiale, ralentissement économique chinois, faiblesse des devises et risques systémiques pesant sur les banques européennes, sans parler de la crise en Turquie. Cependant, il faut garder la tête froide conseillent Maya Bhandari et Toby Nangle, gérants chez Columbia Threadneedle.
En effet, alors que la fin du cycle approche et que nos craintes quant au commerce mondial s'aggravent, la dynamique économique et bénéficiaire actuelle incite toujours à l'optimisme pour les actifs risqués.
Commerce mondial
Les calculs relatifs aux conséquences d'une guerre commerciale sont quelque peu contradictoires, compte tenu des divergences notables entre les différentes hypothèses sur la portée des droits de douane et la probabilité de leur application, sans mentionner l'impact sur la croissance par rapport à l'inflation et les éventuelles réponses politiques.
Les estimations actuelles vont d'un dérapage de 1% à un repli de 2,3% du PIB mondial et si certaines institutions prévoient que l'inflation obligera la Réserve fédérale à durcir sa politique de manière plus agressive, d'autres pensent que l'incertitude devrait l'en empêcher. L'impact des conditions financières devrait éclipser tout effet économique direct d'un protectionnisme accru, et les prévisions suggèrent pour la plupart que les Etats-Unis souffriront deux fois plus que le reste du monde.
Chine
La dépréciation récente du yuan chinois, dans un contexte d'escalade de la guerre commerciale et de faiblesse des statistiques chinoises, a retenu une certaine attention.
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