La dynamique du commerce mondial est sans doute moins porteuse depuis quelques mois. Toutefois, tous les pays ne sont pas affectés de la même façon. L’économie américaine conserve un rythme de croissance nettement supérieur à celui de l’Europe, et bien sûr, les pays émergents frappés par les mesures de rétorsions commerciales américaines. Les échéances électorales aux Etats-Unis ne favorisent pas la coopération, et pourraient même déboucher sur une nouvelle fermeture du gouvernement fédéral.
L’emploi aux Etats-Unis continue de s’améliorer à un rythme plus que suffisant (150-200k) pour absorber l’augmentation mensuelle de la population active. Le taux de chômage se maintient un demi-point en dessous de son équilibre de long-terme (4,6% selon la Fed).
La Réserve Fédérale procèdera probablement à un relèvement de 25pb des Fed Funds. La politique bilancielle induit aujourd’hui une diminution mensuelle des réserves à hauteur de 40mds $. Ce rythme augmentera à 50mds $ par mois au quatrième trimestre mais Jerome Powell ne s’est toujours pas positionné sur le rythme approprié de réduction du bilan au-delà de 2018.
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En zone euro, le ralentissement suggéré depuis cet hiver par les enquêtes de conjoncture se concrétise. La production industrielle de la zone euro augmente d’à peine 1% sur un an. Les commandes à l’industrie allemande témoignent du retournement. Les actions plongent logiquement (-3% la semaine passée). L’euro faible traduit les incertitudes italiennes et la menace protectionniste
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Axel Botte est stratégiste chez Ostrum.