La zone euro est à nouveau déstabilisée par la politique populiste de l’Italie, alors que le nouvel exécutif du pays élabore le budget national et menace de suspendre ses paiements à l’Union européenne (UE), sapant de fait la confiance des investisseurs. Analyse par Stéphane Monier, responsable des investissements de Lombard Odier.
Le gouvernement italien de coalition s’est mis en place au mois de juin, après avoir été notamment élu sur la promesse de limiter le nombre de migrants venant de l’autre côté de la Méditerranée. Son discours a suscité des craintes chez les investisseurs, qui redoutent une confrontation avec la Commission européenne sur le programme économique du pays.
La tension s’est exacerbée depuis le mois dernier, après que l’exécutif italien a empêché le débarquement de migrants sur ses côtes et surenchéri sur la question en menaçant de mettre un terme à sa contribution au budget de l’UE.
Depuis lors, les déclarations de la coalition – composée du Mouvement contestataire 5 étoiles (M5S) et du parti de droite de la Ligue – ont soulevé des interrogations quant à la volonté du pays de se maintenir dans la zone euro.
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