Si la correction des marchés d’actions en octobre aura été impressionnante, elle a aussi été frappante par son manque d’élément déclencheur note Benjamin Melman, directeur allocation d’actifs et dettes souveraines chez EDRAM. C’est bien davantage la dégradation d’un contexte général qui a pesé soudainement et brutalement sur les marchés.
On notera :
- la hausse rapide des taux longs réels américains ces dernières semaines, qui a probablement bouleversé les repères des investisseurs et dégradé les valorisations théoriques des entreprises, surtout celles de style croissance.
- le ralentissement de la liquidité des grandes banques centrales. Le bilan de la Réserve Fédérale se réduit plus rapidement depuis le 1er octobre, la BCE ralentit la croissance de son bilan pour l’annuler en fin d’année et la nouvelle politique monétaire japonaise permet également à la banque centrale de ralentir ses achats.
- la poursuite des tensions sino-américaines laisse craindre ce que certains appellent un « retour de la guerre froide ». Et la prolongation du mouvement baissier du yuan face au dollar en octobre a appuyé ces inquiétudes.
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