Le rebond des actions s’est affaibli en fin de semaine, de sorte que l’indice S&P abandonnait 0,9% en séance de vendredi. Le dollar fait clairement figure de valeur refuge alors que le 10 ans est presque inchangé à 3,18%. L’issue des élections de mi-mandat permet toutefois au secteur de la santé de tirer son épingle du jeu. Analyse par Axel Botte, stratégiste chez Ostrum.
Les marchés européens apparaissent fragilisés par la conjoncture incertaine et les enjeux politiques (Brexit, Italie). L’euro glisse sous 1,13$. Le scepticisme des investisseurs américains envers l’Europe se manifeste par des flux vendeurs d’actions.
Les secteurs cycliques sont en net retrait par rapport aux défensives. Parallèlement, l’imbroglio italien perdure (+16pb sur le spread à 10 ans) entrainant les spreads de l’Espagne et du Portugal à la hausse. Le Bund retombe sous 0,40%. Les spreads de crédit affichent un léger mieux autour de 125pb contre Bund. Les flux vendeurs demeurent importants sur le high yield en euros (394pb). Les indices de CDS s’écartent de nouveau.
Le pétrole poursuit sa baisse (71$ le baril de Brent) forçant l’OPEP à évoquer une réduction de l’offre. La stratégie du cartel est mise en doute. Les points morts d’inflation ont néanmoins cessé de s’ajuster à la baisse.
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