La plupart des investisseurs ont souffert en 2018, une année qui les a forcés à apprendre (ou réapprendre) plusieurs leçons importantes. Retour sur une année difficile avec Luca Paolini, chef stratégiste chez Pictet AM.
2018 : nulle part où se cacher
La diversification n’a pas été une stratégie gagnante en 2018. La grande majorité des indices boursiers, sectoriels ou régionaux, qui composent l’indice MSCI World ont terminé l’année en territoire négatif, tout comme les bons du Trésor américain et les indices d’obligations d’entreprises. Les obligations souveraines mondiales auraient pu suivre le même chemin si elles n’avaient pas connu un fort rebond en décembre.
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Les stimulations des banques centrales ont leur rôle à jouer...
Tout ce qui a monté doit-il redescendre ? L’assouplissement quantitatif appliqué par les banques centrales a poussé les cours des actifs depuis la crise financière, ce qui a entraîné une hausse record des actions mondiales. Malgré tout, en 2018, pour la première fois en 10 ans, les principales autorités monétaires mondiales ont plus vendu d’actifs financiers qu’elles en ont acheté : leurs stimulations ont chuté à 600 milliards d’USD en 2018 contre 2 600 milliards au cours des années précédentes.
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... tout comme la géopolitique
Toute politique est peut-être locale, mais il en va de même pour les tremblements de terre, par exemple. L’année 2018 nous a rappelé que les secousses politiques peuvent se propager à très, très longue distance. L’une des principales positions populistes du président américain Donald Trump reposait sur l’argument selon lequel les États-Unis ne bénéficiaient pas d’accords particulièrement avantageux avec leurs partenaires commerciaux, notamment la Chine.
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Un dollar fort est toujours de mauvais augure pour les marchés émergents
Sur le papier, les marchés émergents semblaient attirants au début de 2018 : forte croissance économique, faible inflation, rebond des prix des matières premières, valorisations attractives... Mais un petit grain de sable est venu enrayer la machine : le dollar américain.
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Ne jamais sous-estimer la capacité de l’Europe à décevoir
Les marchés émergents n’ont pas été la seule source de déception. La piètre performance des actions européennes, pourtant plébiscitées en janvier dernier, a montré que les problèmes de la région sont loin d’être terminés. L’Italie a été la principale cause d’inquiétude, sur les plans politique et économique.
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