En ce début d’année où se multiplient les analyses économiques bien léchées des grandes institutions financières, PWC (Price Waterhoouse Coopers) se livre à un exercice plus impressionniste pour 2019.
Alors que l’automatisation fait craindre le renforcement d’un chômage structurel, l’auditeur prévoit à court terme la poursuite de la baisse du chômage aux États-Unis et en Allemagne, où les taux de création d’emplois restent élevés.
PWC estime que 7 pays membres du G20 ont une main-d’œuvre en contraction. Cet affaiblissement est encore plus flagrant en Europe de l’Est où 23 pays sont confrontés à ce phénomène. Tendance qui devrait probablement s’intensifier en 2019, plus précisément aux Pays-Bas et en Belgique.
Le groupe d’audit juge que cette baisse de la main-d’œuvre est liée au vieillissement de la population, ce qui devrait conduire les gouvernements à mettre en place des mesures adaptées pour les salariés les plus âgés. Et trouver des modalités pour les garder en activité plus longtemps.
Alors que la plupart des économistes spéculent sur les chiffres de la croissance pour 2019, éventuellement pour 2020, PWC dévoile ses perspectives pour les années 2019 et 2020, mais aussi sur la période 2021-2025. Concernant les Etats-Unis, on devrait assister à une décélération cette année, de l’ordre de 0,5%.
Autre élément important de l’année, les analystes de PWC s’attendent à ce que « des guerres commerciales » continuent en 2019. Certes, les principales tensions sont celles entre les Etats-Unis et la Chine, mais d’autres scénarios doivent également être pris en compte.
Last but not least, parmi les différentes anticipations pour 2019, PWC juge que cette année sera la plus chaude jamais enregistrée en 10 ans. Une tendance qui devrait se poursuivre et commencer à faire sérieusement sentir ses effets sur les acteurs économiques.
Pour accéder au Global Economic Watch de PWC, cliquez ICI.