Comme nous le savons tous, 2018 s’est révélée être une année difficile pour la plupart des classes d’actifs, en particulier pour les obligations à haut rendement rappelle James Tomlins, gérant taux obligataire chez M&G . La correction intervenue au quatrième trimestre a été particulièrement rapide et brutale par rapport aux récentes périodes d’accalmie caractérisées par une volatilité modérée grâce aux largesses des banques centrales.
L’année 2018 a ainsi permis de rappeler que le marché des obligations à haut rendement à taux variable (qui partage de nombreuses caractéristiques de risque avec le marché des prêts senior, dont sa nature garantie de premier rang et son coupon variable) est généralement moins volatil que celui des obligations à haut rendement à taux fixe traditionnel lors des périodes de correction des marchés.
Quel enseignement pour les investisseurs en 2019 ? Doivent-ils privilégier le haut rendement à taux variable ou fixe ?
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Pour tenter de répondre à cette question, j’ai présenté ci-dessous quelques scénarios de performance totale fondés sur différentes évolutions des spreads de crédit et des taux d’intérêt. Ces scénarios tiennent également compte d’une estimation des coûts de couverture de change sur un an afin d’obtenir des performances entièrement couvertes.
J’ai pris pour hypothèse un taux de défaut de 1,5 %, avec un taux de recouvrement moyen de 30 % pour le marché à haut rendement à taux fixe et de 60 % pour celui à taux variable. Je suppose également que toute évolution des rendements est purement un mouvement de pentification/d’aplatissement, impliquant ainsi qu’il n’y aura pas d’autre hausse des taux au cours des 12 prochains mois.
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