Le rebond surprise et généralisé des actifs risqués n’a toujours pas montré de signes d’essoufflement et ce, principalement grâce au ralentissement du resserrement monétaire indiqué par la Fed et à l’orientation favorable des négociations commerciales Chine / États-Unis. Mais cela est-il révélateur du contexte global et, cela implique-t-il que la correction du 4ème trimestre 2018 était excessive s’interroge James Bateman, directeur de la gestion multi-assets chez Fidelity.
Si le marché était pleinement convaincu d’un retour du risque, les actifs traditionnellement défensifs comme les emprunts d’État américains et l’or auraient certainement déjà perdu du terrain.
Au lieu de cela, ils ont continué de progresser, ce qui porte à croire que les investisseurs restent attentifs à la possibilité de voir la croissance mondiale marquer le pas et les actifs refuges devenir à nouveau plus attractifs.
Notre indicateur avancé confirme cette opinion et présente des perspectives négatives pour la croissance mondiale. Mais d’un autre côté, des opportunités subsistent à l’échelle mondiale.
C’est notamment le cas sur les marchés actions et obligataires émergents : les valorisations sont devenues attractives après une année 2018 difficile, le dollar américain est peu susceptible de s’apprécier davantage et la posture accommodante de la Fed orientent les taux réels à la baisse.
Le prix du pétrole s’établit toujours en-deçà de ses pics annuels atteints en 2018, en dépit de sa forte hausse depuis le début de cette année. Ce mois-ci, nous avons à nouveau renforcé notre exposition aux marchés émergents en surpondérant désormais la dette en devise forte. Mais, la sélectivité demeure le maître mot. Nous ne nous contentons pas d’acheter les indices concernés lorsqu’il s’agit des marchés émergents, mais mettons à profit notre équipe dédiée à la recherche de stratégies afin d’identifier les meilleurs gérants actifs sur ce qui est un marché hétérogène
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